Les discussions parentales se suivent, se ressemblent ou se ressemblent moins. Mais pourquoi donc ne pas être conventionnelle dans les activités proposées au lutin ? Le papa souhaiterait que j'aille, aussi, vers des activités plus sur papier... écriture, dessin, coloriage.
J'ai du mal, beaucoup de mal.
J'ai du mal, beaucoup de mal.
D'une part car je ne fais que proposer les activités, le loupiot est seul à choisir (avec l'aide des cartes ou en allant directement les chercher dans sa chambre). Et que oui, je confirme ne pas le forcer, les devoirs du soir arriveront bien assez tôt.
Alors oui, il n'avait aucune envie de dessiner ou de colorier. Les choses ont un peu changé, par mimétisme à l'école mais aussi par modification des outils: les crayons de couleur apparaissent trop peu sur la feuille, il lui fallait des feutres, bien plus marqués (et plus grands).
Alors oui, il n'avait aucune envie de dessiner ou de colorier. Les choses ont un peu changé, par mimétisme à l'école mais aussi par modification des outils: les crayons de couleur apparaissent trop peu sur la feuille, il lui fallait des feutres, bien plus marqués (et plus grands).
Et le fait qu'un adulte appuie son contentement en découpant la forme lui donne une satisfaction complémentaire. Ce matin, 5 ou 6 petits bonhommes...
Et puis l'écriture...
Pourquoi ne pas lui faire faire des exercices sur son prénom ? Parce que j'avais devancé la demande du petit d'homme me conformant à la demande scolaire: apprendre à écrire son prénom entre la petite section de maternelle et la moyenne. Et parce que nos activités du soir sur son prénom avec les lettres rugueuses et les alphabets se sont raréfiées jusqu'à disparaître.
Parce que je ne suis pas pour les exercices de graphisme battons, cercles, lettres etc... je crois en cette conception de Maria MONTESSORI qui délimite le processus d'écriture comme une démarche psycho-physiologique de l'individu en train d'écrire et non une étude des différents éléments de l'acte d'écrire. Ainsi je voulais faire la démarche de préparation à l'écriture sans même mettre notre chenapan devant le stylo et la feuille.
Parce que je ne suis pas pour les exercices de graphisme battons, cercles, lettres etc... je crois en cette conception de Maria MONTESSORI qui délimite le processus d'écriture comme une démarche psycho-physiologique de l'individu en train d'écrire et non une étude des différents éléments de l'acte d'écrire. Ainsi je voulais faire la démarche de préparation à l'écriture sans même mettre notre chenapan devant le stylo et la feuille.
Je reprends la préparation langagière à l'acte d'écrire.
Tous les jours, je lui lis des histoires, des textes simples et enfantins mais aussi des textes plus longs au vocabulaire plus complexe, aux phrases plus longues. Nous lisons et regardons aussi des documentaires sur des sujets qui l'intéresse. Il reprend ces figurines au cas par cas. Oui oui les documentaires sont très zoologiques, biologiques (le corps humain, l'acte de grandir) ou sur des abstractions (le temps, l'espace...).
Souvent, je prépare des cartes de nomenclatures en m'aidant des ressources du net, des dinosaures très, très souvent. A chaque question je recherche une réponse avec les termes les plus exactes possibles.
Son vocabulaire se construit, se multiplie, se peaufine.
Souvent, je prépare des cartes de nomenclatures en m'aidant des ressources du net, des dinosaures très, très souvent. A chaque question je recherche une réponse avec les termes les plus exactes possibles.
Son vocabulaire se construit, se multiplie, se peaufine.
Je reprends aussi la préparation motrice à l'acte d'écrire.
La motricité fine des doigts, évaluée par l'éducation scolaire comme faible, est pourtant la base de nombreuses activités demandées par le lutin. Des puzzles (emboitement avec poignets de préhension ou sans), des gommettes (oui, oui beaucoup sur les livres d'art mais bon c'est lui qui va les chercher), des laçages mais aussi énormément d'enfilages de perles.
Plus ciblées encore, les activités ne sont pas si foison à la maison.
Le lutin réclame de plus en plus les livres d'activités Balthazar sur les lettres, « Balthazar et les lettres à toucher » de Marie-Hélène PLACE et illustré par Caroline FONTAINE-RIQUIER (abécédaire en cursive) et « L’Abécédaire imaginaire de Balthazar » de Marie-Hélène PLACE et illustré par Caroline FONTAINE-RIQUIER (abécédaire en majuscules) mais comme histoire du soir... il reprend ces lettres rugueuses, les trace, les redemande. Le livre se veut alors "lu" et "touché" de la première page/lettre à la dernière. Et c'est aussi souvent que "L'extraordinaire abécédaire de Balthazar"de Caroline FONTAINE-RIQUIER et illustré par Marie-Hélène PLACE arrive le soir.
Mais n'en fait pas une activité de jour... Les lettres rugueuses achetées pour restent vierge de tous frôlement des doigts. Est-ce aussi parce que la police cursive tracée par le commerçant est assez anguleuse ?
Mais n'en fait pas une activité de jour... Les lettres rugueuses achetées pour restent vierge de tous frôlement des doigts. Est-ce aussi parce que la police cursive tracée par le commerçant est assez anguleuse ?
Et puis, il y a aussi cette non-adéquation avec l'école. L'école commence par l'alphabet en majuscules, quand la pédagogie MONTESSORI commence par le cursif. Alors, pour suivre sa progression nous commençons par l'abécédaire en majuscule mais les lettres rugueuses du commerce ne le sont pas. Ensuite l'école apprend aussi beaucoup le nom des lettres et l'alphabet tandis que nous abordons les lettres de manières phonétiques.
Le petit d'homme est par contre toujours assez réticent aux formes géométriques en encastrement de fer. Il les a pris, en a fait une vingtaine, 4 ou 5 à chaque fois, et puis ce fut fini.
Alors je ne lui ai pas encore créer cet alphabet mobile dont il aura sûrement envie plus tard.
Il a eu 4 ans il y a un peu plus d'un mois. Son intérêt pour les lettres est encore petit, influencé par l'école et les copains, avec une envie forte orale de trouver les lettres inclues dans les prénoms de ses amis mais sans continuité.
Je patiente... et vais faire l'alphabet mobile en attendant.
Alors je ne lui ai pas encore créer cet alphabet mobile dont il aura sûrement envie plus tard.
Il a eu 4 ans il y a un peu plus d'un mois. Son intérêt pour les lettres est encore petit, influencé par l'école et les copains, avec une envie forte orale de trouver les lettres inclues dans les prénoms de ses amis mais sans continuité.
Je patiente... et vais faire l'alphabet mobile en attendant.
2 commentaires:
ah je suis comme toi... partagée entre les majuscules et les cursives (école Montessori ET anglaise, double raison ;)), et je privilégie la lecture, le vocabulaire, la motricité... même si mes minus à moi ont du mal dès que c'est moi qui propose, je dois ruser pour ne pas que ca ait l'air "éducatif" ou scolaire, même quand les dessins sont très mimi...
depuis 1 an, Eliott nous demande de lire les mots, encore et toujours, puis d'écrire des mots qu'il veut recopier, partout, puis maintenant on épelle à sa demande, on joue avec les sonorités, tjs à sa demande... je suis pour un apprentissage vraiment très progressif et naturel, comme la marche, la parole... stt que je passe mon temps à lire et écrire alors il y a un modèle à la maison !!
Il a 5 ans dans 3 jours... je ne peux pas m'empêcher cependant d'être stressée par rapport à cet apprentissage de la lecture/écriture, alors que j'ai tous les outils pour ne pas l'être...
L'école "traditionnelle" et sa rigidité nous a pervertis !!!! ;)
Marie: oui quelle rigidité, moi aussi cela me perturbe un peu cette demande d'écriture au même rythme que les autres. Mais nous avançons peu à peu.
Et nous jouons aussi beaucoup avec les sonorités, les bruits, les frôlements pour éduquer l'oreille.
Enregistrer un commentaire