Pas moyen de prendre l'encre... pas moyen de canaliser le trait, le flux, l'influx. Ce ne sera pas encore maintenant que je prendrais mes pinceaux ou mes calames pour m'exercer à la calligraphie, au sumi-e ou au haiga...
Je n'arrive pas alors je triche, alors j'exerce le poignet sans réel investissement.
Je fais du décalquage, juste pour me refaire à la gestuelle, juste pour ne pas avoir l'impression de perdre l'envie sans fin. Je prends alors un maître, HOKUSAÏ et des extraits de sa manga en 13 tomes (et plus) et je repasse encore et encore.
Je choisis tout de même des dessins pas trop petits,
le lutin, tenté, lui s'attaquera à très petit et après à grand avec beaucoup de détails...
Et puis au fil des jours de vacances, avec un rythme qui n'est pas forcément celui de tous les jours, j'ai encore envie. Et là, quel délice! En zieutant sur quelques livres de ma maman, un magnifique ouvrage sur les arts primitifs! La part belle est fait aux arts d'Amériques latines, bien plus qu'aux arts africains souvent prégnants... mais si peu aux arts de Papouasie...
Et me voilà reprenant des modèles que j'affectionne: les masques, la statuaire etc... Et puis un peu de texture et d'ombres, j'adore la texture... cela me rappelle mes exercices en couleurs (les reflets dans le métal, dans l'or).
Et puis telle mère, tel fils, le loupiot me pique le stylo et le livre... allez tant mieux!
2 commentaires:
J'aime Hokusai (comme tout le monde ;o) ) mais je suis fana de ses mangas, où hélas nous avons que ce volume en France, mais quel plaisir !
Frédéric: oui je m'étais précipitée sur ce volume là... quel dommage de n'avoir qu'un infime condensé sachant que chaque volume reprenait un thème, j'aurais adoré suivre ses lignes sur de multiples sujets.
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