lundi 24 septembre 2007

Humeurs

Pour répondre à Clarabel et à Lily:

pour me réveiller de bonne humeur:


pour me donner du peps:


quelques notes de ....


en fin d'après-midi:


aux moments de blues:


ou


Rajout du 25/09: Et vous quelles musiques accompagnent vos journées, semaines, week-ends?

Carnets ouverts de fibres, fleurs et tissus

Miss fenêtres sur la cour dévoile des pages de ses carnets. Elle nous propose un voyage en partage de nos impressions...quelle belle idée, pour des créateurs, des éternels enfants, des insoumis du non-rêve, toujours émerveillés...
si vous choisissez de voir un lutin derrière un arbre
si vous jubilez de lire une demande aux étoiles sur un horodateur
si vous voyez plus de deux couleurs dans un ciel
si vous trouvez qu'une gouttière ressemble plus à une racine, une cheminée à un champignon
si vous faites parlez les nuages
si vous imaginez ce qui ce cache derrière les portes
si vous êtes sensible au loup autant qu'au chaperon rouge
si vous voyez la rosée, la bruine, la brume, plus que les fleurs
si vous aimez entendre dans vos têtes des poèmes, des comptines, des textes bien écrits
si vous êtes susceptible de vous arrêter pour une simple odeur de tomate fraiche


Je commencerais par le début: mes carnets intouchables, tellement beaux, que je n'imagine pas pouvoir les entâcher avec mon écriture, mes mots, mes croquis et mes aquarelles. Du papier pressé avec des fibres, des fleurs, des feuilles, des tissus à l'intérieur...




C'est l'attirance du sublime, une envie de perfection....
Un sadisme incidieux, une frustration entière: "Chaque fois que je pourrais être heureuse, je me retiens au lieu de me laisser aller." (extrait de "Un thé au Sahara" de Paul BOWLES).

Ces carnets sont sûrement destinés aux mots des autres, de vous, belles écritures: des mots qui vont plus loin, plus haut, plus profond...

dimanche 23 septembre 2007

Nos maternités

Notre petit d’homme a bientôt un an et son papa m’a demandé si, avant d’être maman, je pensais être « capable » (je vous simplifie là sa réflexion !). Lui n’avait aucun doute mais moi si :

Que devient une souffrance, enfantine, adolescente, d’une jeune femme, quand celle-ci devient maman ?
Mes premières angoisses venaient de là. Il y a des critères, malheureusement, pour entrevoir l’avenir éducatif, un certain déterminisme : un cercle vicieux des événements bouleversants, de victime passer à potentielle actrice, ou, tout au contraire, une opposition tellement franche qu’elle en devient extrême ! Combien de temps faut-il pour digérer un passé ? Combien de temps pour ne plus tenir de rancune mais comprendre qu’il faut en faire du positif ? Combien de temps pour construire une patience, une confiance en l’homme (non, non, je ne parle pas de ces mâles, mais de la condition humaine !) ?
Mais là, j’ai foi en l’homme, je crois en moi. J’ai cet orgueil de croire que je peux changer la donne, par réflexion, par introspection, par études psychologiques, sociologiques aussi, je vais devenir une mère toute unique, originale sûrement (même volontairement : les chiens ne font pas des chats !), mais unique. Alors oui, j’en suis devenue exigeante, (intransigeante, non ?! mais non !), perfectionniste…pour palier avec mon cœur, mes tripes, mon cerveau, tout ce que mes nerfs, mes maux pourraient laisser passer. Alors une vraie présence et des recherches multiples pour s’orienter dans les méandres des maternités.

D’une part, une préparation à la maternité : un épanouissement sans enfant avant, un projet de vie avec aussi ; puis une sérénité des émotions, une grossesse suivie par de la présence et pas uniquement par des praticiens médicaux, une préparation à l’accouchement ensuite (haptonomique pour nous car elle permettait un rôle équivalent de la future maman, du papa et de l’enfant à venir).


*source sculpture : André NAEGELEN

Une arrivée de l’enfant dont il faudrait redonner ses lettres de noblesse : un accompagnement des mères , une présentation sociétale des nourrissons à reconsidérer, une nécessité de remobiliser les mères sur leur choix, personnel, intime, d’un allaitement ou non : une qualité des échanges et non un consensus de la « bonne mère ».





*source sculpture : Caroline CHOPIN


Un choix aussi des systèmes d’éducation. Pour être trop sortie des sentiers battus, pour n’avoir été élevée que par un non mans land, un soupçon de bon sens enfantin et une envie irréductible de vivre, je me défends à chaque instant de partir dans des éducations trop alternatives, trop cloisonnées. Est-ce à dire que je ne les regarde pas ? Oh que non, je suis toute attentive, je furète, je zieute, je teste…mais que tester avec un bambin de 11 mois ? Un bon sens, que je souhaite affiner…
Alors oui, je me renseigne, je lis, essaye un tant soit peu de digérer, de comprendre tout ce qui est possible : quelques livres de Françoise DOLTO et quelques abonnements pour savoir quels livres de quels « éducateurs » vont suivre !
Je me suis abonnée au magazine "Grandir autrement", que j’aimerais accompagner du magazine "L'enfant et la vie". Il y a beaucoup de pro-nature, je dirais même certains intégrismes sous des aspects de complète bonne humeur et intelligence humaine. Moi, j’y prends quelques belles initiatives, des actions poussées par une bonne conscience et surtout des chemins à emprunter, à abandonner, à suivre pour un bon moment ou à éviter. Je note surtout les réflexions de base qui ont poussé certains, certaines, à inventer de nouvelles voies.
Alors je lis sur le maternage, le portage, l’hygiène enfantine (ou du nourrisson), les éducations alternatives (les apports à repenser, à comprendre, à disséquer, des pédagogues), la non scolarisation, le principe de non-fessée etc…je reparlerais sûrement de chaque sujet (et d’autres) un par un !
Après il fallait savoir si je consacrais, un peu plus que les femmes dans la vie active (quel terme odieux quand nous savons que être femme au foyer est parfois synonyme d’une vraie organisation de femme d’affaires !), un temps fort pour le petit d’homme arrivé là, d’où mes caprices .



Alors oui, j’avais des doutes, de très nombreuses angoisses, mais ce qui est beau, c’est qu’en même temps que l’enfant, notre parentalité grandit, se fortifie, se forge même. J’ai déjà emprunté des chemins non conventionnels mais en essayant de ne pas me cloisonner, de prendre le meilleur (si possible) tout en choisissant de permettre à cet enfant de revenir dans la norme (si désagréable à mon goût !) Alors oui, j’ai initié le langage des signes pour enfants par exemple et pour les autres initiatives, j’en parlerais…peut-être, si cela peut me permettre de me conforter dans ma maternité!

Je voulais continuer par ma profonde inquiétude par rapport aux mères qui souhaitent un enfant pour elles ! Cela fera office d’un prochain billet !

mardi 18 septembre 2007

Au nom des demoiselles de SIGIRIYA

Je pourrais vous parler de ce château en haut de cette colline, du rocher Sigiriya au Sri Lanka. De cette excursion faite avec ma mère et des quelques 400 marches qu’il a fallu grimper pour arriver sur le plateau aux fondations (essayez donc de grimper sur la Tour Eiffel par les escaliers !).


De ces pattes de lion, SIGIRIYA voulant dire le rocher au lion, que nous rencontrons à mi-chemin. De ces chocs culturels que nous avons eus pendant ce voyage entre aventure et découverte de la population.


Mais là je voulais m’arrêter sur une rencontre voluptueuse avec les demoiselles de Sigirya, découvertes en 1831. Il y a plusieurs hypothèses sur le sujet : des dames de cours pour certains, des créatures célestes émergeant des nuages, des reines ou princesses, des apsaras (représentations des esprits de l’air, sortes de houris, femmes qui dans le Coran sont destinées à ceux qui atteignent le paradis)…


« Peu de demoiselles peuvent se vanter d’avoir eu autant d’admirateurs. Celles de Sigiriya ont engendré toute une littérature de graffitis, véritables poèmes à la gloire de la femme. Ils ont été rédigés par des visiteurs anonymes, principalement entre les VIIe et Xe siècles. (…)


*source photo
« La demoiselle à peau dorée a séduit mon esprit et mes yeux
Ses jolis seins m’ont rappelé des cygnes ivres de nectar.
Comment se comporte le cœur de celle qui a des yeux de biche ?
Combien celle qui a de longs cheveux a-t-elle ensorcelé d’hommes ?
Des jeunes filles comme vous font battre le cœur des hommes, vous qui avez également fait frissonner son corps, raidissant sa chevelure de désir.
Douce jeune fille qui êtes sur la montagne, vos dents sont pareilles à des joyaux, faisant étinceler le lotus de vos yeux ; parlez moi doucement de votre cœur.
Nous leur parlons mais ces dames de la montagne ne nous répondent pas.
Elles ne daignent pas même nous accorder un clin d’œil. »
(extraits de « SRI LANKA, vision de l’île de Ceylan » de Suzanne Held et Patrick de Panthou)


lundi 17 septembre 2007

Babillages et onomatopées

Le petit d’homme dit chat et papa mais personne d’autre que la famille ne s’extasiera devant cet exploit (en somme dans une étape normale).
Ce qu’il y a de plus amusant avec un enfant de cet âge (environ 1 an) est de découvrir ces différentes aptitudes. En ce moment, les efforts psychomoteurs sont très importants mais j’essaye toujours de le faire gazouiller encore plus…

Alors au cours de la journée, je lui raconte l’histoire de ce petit garçon bien malheureux car dans son pays il n’y a aucun son. Et je décris son voyage à travers le monde des bruits pour en ramener chez lui (avec plus ou moins de détails selon sa concentration du moment) :
La pluie : plic ploc
Le vent : pfiou
Le tonnerre : baoum
Le coq : coquerico
La poule : cococ codec
L’âne : hi-han
Le chien : wouaf
Le chat : miaou
La vache : meuh
La chèvre : bhèèè
L’oiseau : cuicui
Le canard : coincoin
Le cochon : groin groin
L’éternuement : atchoum
La chouette : hou hou
La grenouille : coa coa
Le corbeau : croa croa

Au retour, l'enfant rend ses voisins heureux car il a ramené un échantillon de tous les sons rencontrés. Mais le plus heureux, c'est lui et il rit et rit encore....et le plus beau son est ce rire déchainé: ha ha, ho ho, hi hi....



Vous ne pouvez pas savoir les sourires qu’il me lance…oui, oui les onomatopées me rendent service car imaginez qu’il connaisse avant moi le vrai nom des cris des animaux par exemple.

Je lui lis très souvent, au moins 3 fois par semaine, ce petit cartonné « Le livre des cris » de Soledad Bravi.


Et là, il adore : l’hirondelle stridule, le coq coqueline, le jars jargonne, la cigogne claquette…
Vous voulez des « 4 pattes » ? le sanglier nasille, le lièvre vagit, la hyène ricane…

Vous en voulez plus, c'est ici, entre autres.

Umébosis: pickel à rajouter

Voici une autre participation pour en cuisine, j'utilise... (rappel : ce ne sont que des produits bizarres !!).


Les prunes japonaises saumurées mébosis (ou umébosis ou uméboshi) ne sont pas encore très connues en France sauf des végétariens, macrobiots, en herbe. Pourtant elles ont des vertus thérapeutiques, pour une hygiène digestive , et permettent de donner de l’acidité dans un plat. Comme condiment, utilisée aussi pour son vinaigre pour une salade de vermicelle japonais(exemple gomadare) , elle apporte une touche très appréciable dans les sauces à base de tofu mixé, dans les céréales ou les woks de légumes. Une ou deux suffisent pour un plat. Consommée seule, elle reste un pickel très original !

Nous pouvons les trouver dans les magasins biologiques dans la gamme LIMA ou dans les magasins asiatiques, par exemple appelées nanki ume ou tout simplement ume.