mardi 9 janvier 2007

kéfir de lait

Je m’évertuais depuis quelques années à répertorier les petits éléments que j’utilise en cuisine (un peu bizarres, qui ressemblent parfois à un soupçon de sorcellerie). Il est dit que la cuisine se transmet de mère en fille : dans ce cas-là, je tiens de ma maman tous les ingrédients macrobiotiques. De ma grand-mère paternelle la gastronomie du sud-ouest (pour une retraitée parisienne elle est excellente et dépasse certains cuistots renommés du coin). De mon compagnon juif une influence et ashkénaze et sépharade…

En fait, je cuisine avec énormément de légumes (de saisons, oubliés ou exotiques), de céréales et légumineuses, des épices, des algues, des fleurs (très peu souvent car je ne sais pas où les acheter et pourtant je suis sur Paris….et je préfère les cueillir moi-même….excepté pour les séchées !?!), des graines germées, des substituts à la viande (végétariens). Je ne suis pas végétarienne mais c’est vrai que la viande n’est pas l’élément majeur dans mes repas. Mon meilleur cobaye est mon compagnon….après 4 ans de vie commune on peut dire qu’il mange maintenant de tout (avec plus ou moins de satisfaction)…je m’évertue à rendre plus digeste mes plats pour son système digestif moins habitué, c’est tout. Mon frère et ma cousine adorés, eux aussi, me poussent à la découverte. Pour l’instant, vous n’aurez pas le droit à des recettes, je ne peux que rarement m’en passer moi-même mais je vous livre mes bizarreries.


Kéfir de lait : cela me vient de ma maman.
En internat, elle m’avait passé ce champignon (une sorte d’éponge blanche translucide et granuleuse, un peu comme un bouquet de chou-fleur sauf la consistance) que je devais mettre dans un litre de lait tous les matins. Tous les soirs, je buvais le liquide restant qui était devenu par l’action de fermentation une sorte de yaourt. Magique !! Je rinçais alors soigneusement mon kéfir que je remettais dans du lait frais, pour consommation journalière, ou dans de l’eau pour une journée de repos….
Le principe du kéfir, si on choisit de faire soi-même sa « potion magique » c’est de garder ce champignon, de suivre son évolution (il grossit et donne d’autres « pousses » qui peuvent se séparer du reste) pendant quelques années. Malheureusement le mien est mort car je ne savais pas comment m’en occuper à long terme.
J’ai su plus tard en cherchant à en retrouver que nous pouvions le sécher, le mettre dans un papier absorbant et l’enfermer dans un tiroir pour un mois avant réutilisation. Au final, je n’ai retrouvé que la poudre de kéfir vendue en pharmacie….je n’ai pas osé l’utiliser pour ne pas être déçue, le produit laitier serait bon à coup sûr mais je désespère de récupérer un champignon, si petit soit-il, qui me permette d’en faire tous les jours.
Rajout du 29/01/2008:
J'ai fini par en récupérer, c'est ici...et le kéfir d'eau .

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